Le Clashico !
Oui, les 3 points se gagnent sur le terrain, mais quoi de mieux que la bataille des mots, juste histoire de se chauffer. Parce qu'un Real-Barça se passe aussi en dehors des terrains, n'en déplaisent aux médias du monde entier. Alors rien que pour le plaisir, voici un petit remake des piques les plus croustillantes prononcées avant un clasico. Le Clashico, donc.
Mourinho, le maître en la matière.
La Référence. Avant même de rejoindre la Maison Blanche, le Mou' critiquait déjà le rival catalan: "Barcelone, une ville pleine de culture avec de nombreux grands théâtres, et ce garçon, Messi, y a très bien appris à jouer."
L'égo du Special One fait le bonheur des médias, et tant pis pour Frank Rijkaard, entraîneur de Barcelone à l’époque « Mon histoire en tant qu’entraîneur ne peut pas être comparée à celle de Frank Rijkaard, il a zéro trophée alors que moi j’en ai beaucoup ».
Et oui, Barcelone a pris cher avec Mourinho... : « Barcelone est un grand club, mais en 200 ans d’histoire, ils ont gagné seulement une Champions League. Moi j’entraîne seulement depuis quelques années et j’ai le même nombre de trophées ».
Mourinho, Barcelone et l'arbitrage...
« Bravo au Barça. Je félicite aussi ce club pour le pouvoir qu’il a sur les décideurs. Ça doit être dur à obtenir… C’est parce qu’ils ont l’Unicef sur leurs maillots ? Moi, j’aurais honte de gagner une Ligue des Champions comme ça. Parfois, j’en ai marre de vivre dans ce monde ». Suicidaire Mourinho ?
Après avoir été éliminé de la Ligue des Champions par Barcelone en 2011 : "Guardiola est un entraîneur fantastique. Mais il a gagné une Ligue des Champions (en 2009) que j'aurais eu honte de gagner, avec le scandale de Stamford Bridge (contre Chelsea). Et s'il gagne cette année, ce sera avec le scandale du Bernabeu. J'espère qu'il gagnera un jour une Ligue des Champions propre, sans scandale."
Guardiola à bout de souffle.
Sous Guardiola et Mourinho, les conférences de presse d"avant match était plus attendu que le match en lui-même. Et de ce côté là, Pep Guardiola s'avoue vaincu: " En dehors du terrain, tu m'as déjà battu. Je t'offre ta propre Ligue des Champions hors du terrain. Tu es le putain de chef, le putain de maître de cette salle. Je ne peux pas te concurrencer dans ce domaine." Alors, content le Mou' ?
Mais l'ex-entraineur catalan a vite repris du poil de la bête: "Hier, Ben Laden est tombé, aujourd'hui, Mourinho tombe." Un peu trop même.
Pique versius Arbeloa.
C'est Gerard Pique, défenseur au FC Barcelone qui a commencé les hostilités via Twitter, après avoir vu l'arbitre accordé un penalty généreux pour le Real Madrid: " Regarder une comédie sur Canal + Liga.. C'est toujours agréable à cette heure de la nuit." Il n'a pas fallu attendre plus de quelques minutes avant de voir Arbeloa, coéquipier de Pique en sélection, rétorquer de plus belle: " Très heureux de la victoire. Je suis ravi que certains aient décidé d'aller au cinéma plutôt qu'au théâtre." Bonjour l'ambiance.
Valdès, la répartie.
Un journaliste a osé mettre sous le nez, la dure statistique du Barça. A l'époque, Madrid menait 68 victoires à 63. Réponse de Valdès: "Les victoires du Real Madrid étaient encore en noir et blanc ou en couleur ?". Oh, mauvaise foi !
Cristiano s'y met aussi.
Toujours à la pointe de la mode, Cricri n' a pas pu déroger à la règle du clashico, évidemment, "Celui qui connaît le football sait que le Barça est très protégé. Nous devons vivre avec ces injustices."
Adebayor a suivi, "Chaque fois que nous jouons contre le Barça, chaque fois que nous les touchons, ils vont au sol et pleurent comme des bébés. Tout le monde parle du fair-play de Barcelone mais ils en sont loin."
Petite vanne.
By Fernado Hierro " Si le Barça serait parfait, il s’appellerait Real Madrid." Ça peut marcher dans les deux sens aussi.
Piqué, décidément... "Nous avons Messi, Xavi, Iniesta, Puyol, Valdes, Busquets, Pedro… Une génération issue du club à zéro euro. Cela ne sert à rien de recruter Bale, Illarramendi, Isco… Si c’est pour ne rien gagner à l’arrivée." Allez hop !
Marcelo, fidèle en amitié: " Neymar est un grand ami à moi, sauf quand il jouera contre le Real Madrid."
Joyhan Cruyff, ex joueur et entraîneur du club catalan: "Le plus grand éloge du Barça est venu de Mourinho à travers son onze de départ. Pour jouer avec 7 défenseurs à la maison, il faut vraiment avoir très peur." Ça c'est fait.
Les feux de l'amour.
Bon, pour finir sur une belle note, être fervent supporter du Real ou du Barça ne signifie pas QUE passer son temps à critiquer l'autre. Jolie preuve par Alvaro Arbeloa: " Je ne suis pas Madridista de cœur, parce que le cœur un jour s'arrête. Je suis Madridista d'âme, car l'âme elle, est éternelle." Un peu d'amour, dans ce monde de brut...