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Ya Pas Qu'Le 10 !

20 octobre 2013

Le Clashico !

Real-Madrid-vs-Barcelona

Oui, les 3 points se gagnent sur le terrain, mais quoi de mieux que la bataille des mots, juste histoire de se chauffer. Parce qu'un Real-Barça se passe aussi en dehors des terrains, n'en déplaisent aux médias du monde entier. Alors rien que pour le plaisir, voici un petit remake des piques les plus croustillantes prononcées avant un clasico. Le Clashico, donc. 

 

Mourinho, le maître en la matière. 

La Référence. Avant même de rejoindre la Maison Blanche, le Mou' critiquait déjà le rival catalan: "Barcelone, une ville pleine de culture avec de nombreux grands théâtres, et ce garçon, Messi, y a très bien appris à jouer."

L'égo du Special One fait le bonheur des médias, et tant pis pour Frank Rijkaard, entraîneur de Barcelone à l’époque « Mon histoire en tant qu’entraîneur ne peut pas être comparée à celle de Frank Rijkaard, il a zéro trophée alors que moi j’en ai beaucoup ». 

Et oui, Barcelone a pris cher avec Mourinho... : « Barcelone est un grand club, mais en 200 ans d’histoire, ils ont gagné seulement une Champions League. Moi j’entraîne seulement depuis quelques années et j’ai le même nombre de trophées ».

Mourinho, Barcelone et l'arbitrage... 

« Bravo au Barça. Je félicite aussi ce club pour le pouvoir qu’il a sur les décideurs. Ça doit être dur à obtenir… C’est parce qu’ils ont l’Unicef sur leurs maillots ? Moi, j’aurais honte de gagner une Ligue des Champions comme ça. Parfois, j’en ai marre de vivre dans ce monde ». Suicidaire Mourinho ?

Après avoir été éliminé de la Ligue des Champions par Barcelone en 2011 : "Guardiola est un entraîneur fantastique. Mais il a gagné une Ligue des Champions (en 2009) que j'aurais eu honte de gagner, avec le scandale de Stamford Bridge (contre Chelsea). Et s'il gagne cette année, ce sera avec le scandale du Bernabeu. J'espère qu'il gagnera un jour une Ligue des Champions propre, sans scandale."

Guardiola à bout de souffle. 

Sous Guardiola et Mourinho, les conférences de presse d"avant match était plus attendu que le match en lui-même. Et de ce côté là, Pep Guardiola s'avoue vaincu: " En dehors du terrain, tu m'as déjà battu. Je t'offre ta propre Ligue des Champions hors du terrain. Tu es le putain de chef, le putain de maître de cette salle. Je ne peux pas te concurrencer dans ce domaine." Alors, content le Mou' ?

Mais l'ex-entraineur catalan a vite repris du poil de la bête: "Hier, Ben Laden est tombé, aujourd'hui, Mourinho tombe."  Un peu trop même.

 

Pique versius Arbeloa. 

C'est Gerard Pique, défenseur au FC Barcelone qui a commencé les hostilités via Twitter, après avoir vu l'arbitre accordé un penalty généreux pour le Real Madrid: " Regarder une comédie sur Canal + Liga.. C'est toujours agréable à cette heure de la nuit." Il n'a pas fallu attendre plus de quelques minutes avant de voir Arbeloa, coéquipier de Pique en sélection, rétorquer de plus belle: " Très heureux de la victoire. Je suis ravi que certains aient décidé d'aller au cinéma plutôt qu'au théâtre." Bonjour l'ambiance.

Valdès, la répartie.

Un journaliste a osé mettre sous le nez, la dure statistique du Barça. A l'époque, Madrid menait 68 victoires à 63. Réponse de Valdès: "Les victoires du Real Madrid étaient encore en noir et blanc ou en couleur ?". Oh, mauvaise foi !

Cristiano s'y met aussi.

Toujours à la pointe de la mode, Cricri n' a pas pu déroger à la règle du clashico, évidemment, "Celui qui connaît le football sait que le Barça est très protégé. Nous devons vivre avec ces injustices."

Adebayor a suivi, "Chaque fois que nous jouons contre le Barça, chaque fois que nous les touchons, ils vont au sol et pleurent comme des bébés. Tout le monde parle du fair-play de Barcelone mais ils en sont loin." 

Petite vanne.

By Fernado Hierro " Si le Barça serait parfait, il s’appellerait Real Madrid." Ça peut marcher dans les deux sens aussi.

Piqué, décidément... "Nous avons Messi, Xavi, Iniesta, Puyol, Valdes, Busquets, Pedro… Une génération issue du club à zéro euro. Cela ne sert à rien de recruter Bale, Illarramendi, Isco… Si c’est pour ne rien gagner à l’arrivée." Allez hop ! 

Marcelo, fidèle en amitié: " Neymar est un grand ami à moi, sauf quand il jouera contre le Real Madrid." 

Joyhan Cruyff, ex joueur et entraîneur du club catalan: "Le plus grand éloge du Barça est venu de Mourinho à travers son onze de départ. Pour jouer avec 7 défenseurs à la maison, il faut vraiment avoir très peur." Ça c'est fait.

Les feux de l'amour.

Bon, pour finir sur une belle note, être fervent supporter du Real ou du Barça ne signifie pas QUE passer son temps à critiquer l'autre. Jolie preuve par Alvaro Arbeloa: " Je ne suis pas Madridista de cœur, parce que le cœur un jour s'arrête. Je suis Madridista d'âme, car l'âme elle, est éternelle." Un peu d'amour, dans ce monde de brut...

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14 octobre 2013

Qatar: la Coupe du Monde de la polémique

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Derrière le paradis artificiel qui est censé se construire au Qatar afin d’accueillir la Coupe du Monde 2022, le pays hôte doit faire face à de nombreuses polémiques depuis le début de sa désignation, notamment la mort de plusieurs de ses ouvriers. 

La Coupe de Monde au Qatar, c’est 160 milliards de dollars d’investissements, les créations d’hôtels, des réseaux ferrés, 9 stades nouvelle  génération construits pour l’évènement. Et 44 ouvriers décédés.

Des morts, qui viennent tristement entacher le rêve que voulait vendre le Qatar à tous les fans de football. Pour l’occasion, stades climatisés, certains construits sur une péninsule artificielle dans le Golfe, d’autres en forme de diamant pour scintiller la nuit. Le rêve. Un paradis sur terre, qui avait convaincu la FIFA, Fédération Internationale de Football Association, délégation qui nomme le pays hôte du plus grand évènement sportif au monde avec les Jeux olympiques, ces manifestations gigantesques ont lieu tous les quatre ans. Il y a quelques réticences tout de même puisque aucun stade n’était à ce jour bâti. Mais le Qatar sait y faire dans l’art de convaincre car il a su bénéficier d’un ambassadeur de poids en la personne de Zinedine Zidane considéré comme l’un des plus grands footballeurs de l’histoire.  «  Je soutiens la candidature du Qatar », a affirmé le champion du monde 1998.  Six mots qui ont rapporté à Zidane la modique somme de 11 millions d’euros. Le Qatar sait se montrer généreux.

Dès sa désignation, la principauté arabe a démarré ses chantiers, et il faut aller vite. Mais un an à peine après le lancement des constructions, le pays a vu mourir 44 de ses ouvriers népalais, sous sa chaleur étouffante. L’association Human Rights Watch qui défend les droits de l’Homme, avait pourtant déjà  lancé un signal d’alerte à la FIFA en 2012. C’était dans un rapport dénonçant les méthodes calomnieuses du Qatar à propos de  «  leur système de recrutement et d’emploi, véritable source d’exploitation de ses salariés étrangers » selon le site de l’hebdomadaire Marianne. Les ouvriers sont privés de leur passeport, contraint à des contrôles abusifs, sans oublier les conditions difficiles de sécurité et de travail dues aux conditions météorologiques avec des chaleurs extrêmes et des salaires indignes du travail accompli par les salariés.

Dans  The Guardian, le directeur de l’association internationale contre l’esclavagisme, Aidan Mac Quade affirme qu’une enquête « prouve clairement l’existence systématique d’un travail forcé au Qatar ». Elle montre également que 90% sont des travailleurs immigrants, et le pays organisateur souhaite recruter 1,5 millions d’ouvriers car le chantier nécessitera de la main d’œuvre.

Ce même journal a recueilli le témoignage de l’un des travailleurs du grand chantier qatari qui a tant fait polémique. Ram Kumar Mahara, 27 ans, raconte qu’il est resté plus de 24 heures le ventre vide : « Quand je me suis plaint, mon chef m’a chassé du camp de travail.  J’ai dû mendier la nourriture des autres travailleurs parce qu’il refusait de me payer. » 

Le scandale a pris une nouvelle ampleur avec d’autres révélations quand certaines voix se sont élevées ces derniers jours.  A commencer par Abdeslam Ouaddou, footballeur parti tenter l’aventure  dans le championnat qatari. A l’antenne de France Télévisions, le sportif a dénoncé des méthodes qualifiées d’« l’esclavage moderne ». Pire, d’après lui, près de 400 morts, principalement causées par des insuffisances cardiaques, sont à déplorer chaque année sur les chantiers.Indigné, Abdeslam Ouaddou milite pour que cette grande fête mondiale et sportive soit attribuée à un autre pays «  plus respectueux des Droits de l’Homme et les Droits de la Femme ».

Par l’intermédiaire de son président, Sepp Blatter, la FIFA n’a pas souhaitée réagir à ce scandale qui secoue la planète football, avant la fin de la Coupe du Monde 2014 au Brésil. Son président a simplement affirmé que le Mondial 2022 se jouera bel et bien au Qatar, avant de rajouter que l’organisation des travaux des nouveaux stades « ne sont pas de la responsabilité de la FIFA ».

Les hauts dirigeants du Qatar, eux, ne se soucient pas vraiment de toutes les polémiques qui touchent leur pays.  Leur unique objectif est de préparer, en temps et en heure, le grand spectacle de football sans prêter attention à l’envers du décor. La fin justifie sans doute les moyens.

7 octobre 2013

Benzema, sans munition.

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Tir en puissance, tir précis, tir du droit, du gauche, Karim Benzema savait tout faire. Mais ça, c'était avant. Avant que sa nonchalance ne le rattrape, que sa naïveté à croire que seul le talent puisse suffire ne l'envahisse. Pourtant, Karim a tout pour réussir mais Benzema, c'est quoi le problème ?

Comme un fusil à court de munition, Karim Benzema est un buteur qui ne marque plus. Au lendemain d'une partie encore peu maîtrisé par l'ex serial-buteur et à la veille de rejouer pour sa sélection, les interrogations ne cessent de s'amplifier autour de lui. L'attaquant français ne parvient plus a fusillé la cage adverse. Titulaire, pas titulaire, en tous les cas, la place du Benz' semble de plus en plus au bord du terrain, entre la ligne de touche et le banc doré madrilène ou français.

Ce mutisme avait déjà vu le jour depuis quelques temps avec l' équipe de France. Le triste record est connu; plus d'un an sans marqué soit plus de 1000 minutes. Une question alors, comment est-il possible d'avoir un rendement si faible, mais de continuer à rester compétitif en sélection ? Le talent sans doute. Et Didier Deschamps l'a compris. La France a besoin d'un grand Benzema pour avancer. Un grand Benzema, porté disparu, alors le sélectionneur fait jouer la concurrence. Même si le français ne parvenait pas à marquer, il avait le don de mettre en lumière ses coéquipiers par l’intermédiaire de passes décisives, et son importance dans le jeu lui garantissait une place. Mais Deschamps a tout essayer pour Benzema alors à juste titre, le madrilène voit Olivier Giroud titulaire à la pointe de l'attaque française car son mutisme commençait à déteindre progressivement sur l'équipe. La France n'avait plus marqué depuis 5 matchs d'affilée. Ironie du sort, c'est lorsque Karim Benzema se trouvait sur le banc que la France est parvenue à se libérer du piège biélorusse. Avec en bonus, une pluie de but. 4 au total. Au tableau d'affichage, pas de Olivier Giroud, ni de pur buteur. Est-ce le système de jeu de Deschamps qui rend la tâche du buteur un peu plus difficile ou sans doute la pression trop importante infligé par les médias qui pèse sur le joueur désigné, donc contraint à marquer. L'attente est trop longue pour le peu de supporter français qui soutiennent encore leur pays. Et les critiques sont de plus en plus vives envers Karim Benzema.

Un rôle de buteur remis en cause en Bleu, mais qui jusque là n'était pas en questionnement au Real Madrid. Et pourtant, Benzebut ne convint plus en Espagne, après un mutisme en équipe de France, qui s'expend depuis quelques matchs avec son club. L'attaquant français n'a plus marqué en Liga depuis le 26 août dernier. Délivré de tout concurrence suite au départ de son principal obstacle, Gonzalo Higuain, Benzema se voyait alors confier la point de l'attaqua madrilène. Quelques matchs plus tard, le français n'est pas encore parvenu à faire oublier l'argentin.  Malgré des statistiques pas si terrible que ça, 2 buts et 2 passes décisives en championnat, 1 but et 1 passe en Ligue des Champions, la majorité des Madridistas souhaite voir Morata à la place de Karim. En plus de montrer " de l'envie et de l'enthousiasme", comme le confie Carlo Ancelotti, la petite pépite espagnole à aussi la qualité d'être un enfant du pays, au grand bonheur du public madrilène. Joueur du Real Madrid depuis son enfance, Alvaro Morata est soutenu par Bernabeu, aux dépends de Karim Benzema. Et comme si cela ne suffisait pas, le jeune espagnol de 20 ans a marqué samedi soir et avait ainsi permis à son équipe de se relancer dans un match compliqué. Cependant, si Morata bénéficie de l'aide illimitée de son public, Benzema n'a pas à rougir quand il voit les soutiens de taille derrière lui. Florentino Pérez, le président du Real, parti chercher Benzema chez lui, à Bron, l'a toujours soutenu publiquement. Et Zinedine Zidane, qui a aussi le talent de parler français, encourage sans modération son poulain. 

Mais ce long passage à vide pourrait permettre à Karim Benzema d'évoluer dans son jeu. En effet, l'attaquant français renvoyait l'image d'un joueur indifférent, peu bagarreur et insensible aux résultats. Cette mentalité et cet état d'esprit était dénoncé par les Madridistas. Il y eu même une altercation avec son coéquipier Pepe face à l'Atletico. Le portugais reprochait à Benzema de ne pas assez courir, et mouiller le maillot. Sifflé, hué à chaque sorties, Karim Benzema a aussitôt rétorqué; " J'ai compris le message du public." Ainsi, Bernabeu voit un Benzema 2.0 depuis quelques matchs. Marca a même souligné ses efforts, en indiquant que l'attaquant a couru près de 9.8km face à Copenhague, une moyenne plus élevé que tout le reste de ses coéquipiers. A la récupération de beaucoup de ballons ces temps-ci, Karim montre plus d'envie, en dépit de ne pas marquer de but.  

Si on compte sur la bonne volonté, et la patience de Didier Deschamps, Karim aura une énième occasion de se rattraper avec l'équipe de France, vendredi soir au Parc des Princes, pour démontrer qu'il a malgré tout la carrure d'un roi armé pour emmener loin son équipe. Un roi très discuté, parce que la France sait qu'elle a besoin d'un tueur, briseur de défense pour les faire rêver. Et Benzema se tient là, prêt à dégainer, histoire de faire taire tout ceux qui ne croyait pas en lui, tout ceux qui le prenait pour cible.

 

26 septembre 2013

Le derby de la Revanche

Real-vs-Atletico

Samedi, 22 heures, Bernabeu acceuillera le derby mythique, le derby chaud de la Liga espagnole; le Real Madrid face à l'Atletico. Celui là aura une saveur particulière, puisqu'il aura un petit goût de revanche.

Le Real se voyait fort, se voyait beau. C'était avant le choc de la finale du Coupe du Roi, perdu en fin de saison dernière. Mais ce n'est pas tant que le Real s'est vu chipper un énième trophée sous leur nez qui les a fait redescendre sur terre, mais que ce soit leur grand rival qui soulevera la coupe. Non, pas Barcelone, l'autre; l' Atletico Madrid. Ce jour-là, la Maison Blanche se voyait déjà porter en triomphe le trophée, en guise de triste consolation après une saison maussade, aussi bien sur le terrain que dans le vestiaire . Distancé dès le mois d'octobre par le Barça en championnat, éliminé piteusement par le Borussia Dortmund en Ligue des Champions, et la gestion plus que discutable de Mourinho aura eu raison des Colchoneros. Victoire 1-2 sur la pelouse de Bernabeu. L'Atletico Madrid a voulu prendre ce titre comme une passation de pouvoir entre les deux clubs madrilènes. Le Real Madrid a vu cela comme une faute professionnelle. Mais à l'heure actuelle, c'est bien les Bleus et Rouges qui figurent devant au classement général. Une tendance qui peut s'inverser dès samedi soir. 

Le derby madrilène de ce week-end, c'est avant tout la place de second qui est mis en jeu. Les Blancs pointent à la troisième place du classement; à deux points du co-leader, l' Atletico Madrid. Une hiérarchie un peu étonnante au vue des sommes dépensées durant le mercato estival par le Real. Et quand on voit les chiffres colossaux mis en jeu par la Maison Blanche, près de 178 millions d'euros, la deuxième place et plus que nécessaire car être second, sera aussi synonyme de course au titre. En effet,  pour rester dans les pattes de Barcelone, Cristiano et ses partenaires n'ont plus le droit à l'erreur. Après une partie très moyenne à Elche, et un match nul à Villareal, le Real Madrid compte déjà deux points de retard sur le Barca. Et Bernabeu n'acceptera pas de se laisser distancer, une nouvelle fois, dès le début de la saison. 

Côté Real, le derby madrilène c'est aussi le grand saut pour Gareth Bale, qui se présentera pour la première fois devant son public. Blessé à l'échauffement, dans ce même Bernabeu il y a quelques jours ( blessure apparemment du au stress ), le gallois, qui a coûté près de 100 millions d'euros, ne devra pas se trouver d'autre échappatoire cette fois ci. C'est d'autant plus dans les grands matchs, contre les adversaires les plus détestés par les Madridistas, que Gareth devra faire la différence. Tout comme le français, Karim Benzema, décisif dans les grands matchs, qui doit se racheter auprès de son public. Défendu par ses coéquipiers, Arbeloa et Di Maria notamment, mais bouder par la moitié du stade lors du dernier match au Bernabeu contre Getafe, il a été très peu en jambe face à Elche et doit ainsi se montrer plus concernés face aux adversaires, sous peine d'entendre tout Bernabeu scander le nom de son concurrent, Alvaro Morata. 

La Clé du match côté Real;

Etant donné que l'attaque du Real semble plutôt bien fonctionner, avec le début de saison en trombe d'Isco, sa bonne entente avec Karim Benzema, toujours présent dans les matchs à pression. Avec aussi l'indispensable Ronaldo et un Di Maria prêt à tout pour garder sa place, aux dépends d'un certain Bale qui a beaucoup à prouver, le véritable test et la clé du match, qui peut donner des idées à l'Atletico Madrid, sera du coté de la défense madrilène. Malgré un Diego Lopez spectaculaire, la paire défensive Pepe / Sergio Ramos connait des perturbations ces temps-ci. Trop fébrile et trop naïve face à ses adversaires, cette défense a failli faire coûter beaucoup de points, déjà, au Real car ils ont été mis en échec par Villareal 2-2 il y a une semaine, et surpris dans les dernières minutes à Elche.  Ramos, désormais capitaine suite à l'absence de Casillas, avait presque vu rouge mercredi soir et ainsi ne pas jouer le derby madrilène. C'était sans compter sur la clémence de l'arbitre espagnol.  Pepe, qui voit Varane revenir petit à petit de sa blessure au genou, ne la pas réellement fait oublier. Peu convaincant, le portugais se doit de monter en régime afin de bloquer les assauts bleus et rouges samedi soir. La défense madrilène c'est aussi des incertitudes dans les couloirs. Coentrao, en grand manque de compétition après une pré-saison inachevé et une légère blessure devrait tenir sa place, en l'absence de Marcelo, blessé. De l'autre coté, Arbeloa, en balance avec le jeune Carvajal, devrait tenir sa place, malgré des performances et un apport offensif moyen. Cette défense devra se montrer solide et imperméable si elle veut s'imposer et remporter le match. 

Car du côté de l'Atletico Madrid, c'est une équipe qui est la seule a savoir tenir tête à Barcelone et suivre sa cadence infernale avec 6 victoires en 6 matchs. Les Colchoneros n'ont tout de même rien a perdre tant le Real est attendu au tournant. Rien à perdre, hormis cette deuxième place promise au perdant de l'eternel duel entre le Barça et le Real. 

Ce derby, c'est aussi l'occasion de démontrer que les bonnes performances sont possibles sans leur ex grand attaquant, Radamel Falcao, parti pour Monaco. L'Atletico a prouvé jusque là que sans leur colombien vedette, le club sait gagner. A eux de le montrer lors des grands rendez-vous.

La Clé du match côté Atletico; 

Si la défense du Real Madrid peut faire défaut à leur équipe, la clé de l'Atletico se trouve tout en haut, en attaque. Il faut croire que le départ de Falcao a libéré les attaquants. La saison passée, seul le colombien désormais monégasque, était parvenu à franchir la barre des 10 buts en championnat. Mais cette saison, le danger semble jaillir de touts les côtés. Avec une animation offensive tranchante et un trident trio offensif composé de David Villa, mort de faim à la veille d'une Coupe du Monde qu'il n'est pas certain de jouer et Diego Costa qui sera LE joueur a surveillé car il est co-meilleur buteur avec Messi et ses 7 buts en 6 matchs.  Sans oublier Raul Garcia auteur de 4 buts en 4 matchs. Par conséquent, les Colchoneros tiennent leurs buteurs d'autant plus que l'équipe a toujours marqué au moins deux buts par match depuis le début de la saison ! 

LE CHIFFRE;  Sur confrontation directe en Liga l'avantage est nettement au Real. Avec 9 victoires, 1 nul et 0 défaite sur les 10 derniers matchs face à l'Atletico Madrid.

24 septembre 2013

Taille patron.

Isco+Joins+Real+Madrid+CF+VQ3y7a5-rqPl Carrure de mannequin, sourire ravageur, et surtout homme décisif du début de saison madrilène. Non, il ne s'agit pas ici de Cristiano Ronaldo, mais bien de Isco Alarcon. On ne l'attendait certainement pas à ce niveau. Et pourtant..

 

Quelques années auparavant, il s'était proclamé " un peu anti-madridista". Pas la meilleure façon de s'intégrer dans l'effectif platonique du Real Madrid. Mais ce n'est pas cette maladresse qui va déstabiliser Isco car il est parvenu, en l'espace de deux mois, à ce mettre tout Bernabeu dans la poche. 

C'est Florentino Perez qui est parti déniché la pépite tout droit venu de Malaga, et déjà courtisé par les plus grandes écuries européennes. Le président madrilène a dû déployé les grands moyens: 30 millions d'euros pour l'un des plus grand espoir du football espagnol, fraîchement couronné champion d'Europe Espoirs avec la Rojita. A son arrivée à Madrid, Isco a dû s'arracher les cheveux, en voyant la concurrence en or qui se présentait devant lui. A l'époque, Kaka, Ozil, Di Maria ou Cristiano lui faisait obstacle. Une chance pour lui alors, lorsqu'il a vu partir Mesut Ozil et Kaka dans les derniers instants du mercato. Mais le soulagement d'Isco n'a pas du durer bien longtemps, car de l'autre côté, un joueur de poids, tant sportif que financier, est venu perturber ses plans. Gareth Bale, environ 100 millions d'euros à lui seul. 

Devant cette concurrence, donc, il était difficile d'imaginer Isco dans le onze de départ de Carlo Ancelotti, car le banc lui tendait les bras, et seul des petits bouts de matchs lui aurait permis de s'exprimer. Mais il faut croire que cette destinée, Isco n'y croyait pas. Il a mené tambour battant sa pré-saison qui lui a permis de démarrer titulaire en Liga. Et il n'a pas déçu. Brillant par sa technique et imposant par son apport décisif, Isco s'est dévoilé comme un élément incontournable, et déjà indispensable à l'équipe madrilène. Le quotidien sportif espagnol Marca a définit Isco comme le meilleur numéro 10 de l'histoire du Real Madrid devant Sneijder, Ozil, Kaka et même Zidane. Rien que ça. Même si l'on connait les médias espagnols pour leur sens aigu de l’exagération, les statistiques du prodige espagnol depuis son arrivée à la Maison Blanche, n'aident pas à les contredire. En effet, Isco a connu un meilleur démarrage que ses confrères. 5 buts toutes compétitions confondues ( dont 1 en Ligue des Champions ), 3 passes décisives, et tout ça en 6 matchs. Pas mal pour un joueur de 21 ans, devenu international espagnol grâce à ses excellentes performances en blanc. C'est presque autant que Benzema, Di Maria et Bale réunis, mais pas assez encore pour détroner le géant Ronaldo. 

Preuve de son importance au sein du Real Madrid, Carlo Ancelotti a souhaité le mettre au repos en championnat, dimanche dernier, face à Getafe, avec Sergio Ramos et Luka Modric notamment. Mais c'est devant la blessure, à la dernière minute, de son coéquipier Gareth Bale, que l’entraîneur madrilène a dû être contraint d'aligner l'espagnol dans l'axe. On aurait alors pu penser que la pépite espagnole allait être déstabiliser par cette titularisation imprévue. Ce n'est pas connaitre Isco. Au delà de réaliser des gestes de très grande classe, qui tournent en boucle sur les sites de vidéos en ligne, le petit prodige a une nouvelle fois été buteur. 

Et Isco aura une nouvelle occasion de confirmer son excellent et inattendue début de saison, mercredi face à Elche, en championnat. Il n'y a plus qu'a espérer que l'étoile montante du Real Madrid poursuit son ascension jusque là sans faute, car au Real on le sait, on peut vite devenir étoile filante.

 

 

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17 septembre 2013

Symphonie de Monaco

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A l’heure d’affronter leur grand rival financier, le Paris Saint Germain dimanche soir, l’ AS Monaco continue son parcours, quasi sans faute en Ligue 1. Alors, l’argent fait le bonheur ?

Dmitri Rybolovlev, le président et porte-monnaie de la nouvelle version dorée de l’AS Monaco a réussi à mettre en place une équipe aussi  riche que compétitive, un mélange de bling-bling et de recrutement malin.

Ca commence évidemment par son entraineur, déjà en place depuis 1 an et la descente en Ligue2. Claudio Ranieri, véritable chef d’orchestre et habitué des grands clubs, après être passé par Chelsea, la Juve ou l’Inter. C’est LE maillon fort de cette équipe monégasque.  Homme d’expérience et de confiance puisque, contrairement au PSG, c’est un coach qui reste et qui par conséquent rassure.

L’ AS Monaco parvient aussi à faire ressusciter les trentenaires, Eric Abidal après sa grave maladie ou Ricardo Carvalho, chauffeur de banc au Real. Et ça marche puisque ces anciens au- delà d’apporter leur riche expérience sont encore dans le coup sportivement. Le français, ancien blaugrana fait partie des meilleurs joueurs monégasques de ce début de saison. Abidal a même été rappelé par Didier Deschamps pour les matchs qualificatifs à la Coupe du Monde. Quant au portugais, ces performances dans la défense monégasque lui ont permis de démarrer les 5 premiers matchs du championnat.

L’AS Monaco, c’est aussi une chance pour les jeunes. Avec les transferts de Fabinho ( 21 ans ) du Real Madrid ou de Kondogbia  ( 20 ans )du FC Séville, le club mêle expérience et fraicheur avec quelques bonnes surprises aussi. Emmanuel Rivière ( 23 ans ) après des passages moyens  à Toulouse ou Saint-Etienne est parti se ressourcer une petite saison en D2, avec justement l’ AS Monaco. Et sa réintégration en Ligue 1 se passe idéalement, il est déjà co-meilleur buteur du championnat avec 5 buts.. en 5 journées. Il faut dire aussi qu’il est aidé par des joueurs de renoms car le club de la Principauté sait également acheté des stars confirmées.  Rivière partage la pointe de l’attaque avec Falcao 3ème meilleur buteur de Liga la saison passée, derrière Messi et Ronaldo. Il a rejoint les rangs pour 60 millions d’euros ainsi que le duo James Rodriguez et Joao Moutinho pour 70 millions d’euros au total.  Au-delà de l’aspect sportif,  l’achat de ces stars du football permettent au club d’avoir une renommée mondiale et par conséquent attiré de plus en plus des grands joueurs à la recherche de défi.

Alors forcément, tout ça fait bien penser à une autre équipe française. Evidemment, le Paris St Germain.  L'argent n'est peut-être que leur unique point commun, avec les stars, bien sur. Mais il est difficile de qualifier l’AS Monaco comme un PSG bis. En effet, le club de la Principauté a probablement pris exemple sur Paris dans la mesure où ils ont la volonté de gommer les défauts qui sont reprochés au club de la capitale, comme  l’absence de figure française au sein de leur effectif.  Ainsi, Monaco a fait signer Jérémy Toulalan,  pour son grand retour en France après un bon passage à Malaga, Geoffrey Kondogbia, le grand espoir du football français et a désigné Eric Abidal comme étant le capitaine du bateau monégasque.

Cette symphonie pourrait bien causer du tord au bling-bling parisien, car à défaut de ne pas jouer la Champions League cette saison, le principal objectif monégasque sera sans doute de faire obstacle au club de la capitale. Et la bataille prendra un tournant déjà décisif, dès dimanche pour le classico des riches.

3 septembre 2013

OZIL: Aller-Retour ?

                                                                               
ozil

On dit que dans le football, il faut s'attendre à tout. Mais surtout pas à ça.

L'annonce du départ de Mesut Ozil vers Arsenal a résonnée comme une bombe sur les réseaux sociaux depuis deux jours. Peu avant le début de l'après-midi, elle ne semblait qu'une petite rumeur, une énième lancée par les médias. Mais au fur et à mesure du temps, elle s'est avérée officielle. Mesut Ozil s'en va. Peu de gens y croyait ou personne voulait y croire. C'est vrai, comment peut-on accepter de vendre le maître à joué du Real Madrid, celui qui a fait marquer 72 fois ses coéquipiers depuis 3 ans, celui qui sublime Santiago Bernabeu de tout ses gestes, bref, celui qui assure le spectacle un peu dans l'ombre du géant Ronaldo. Mais surtout, comment Mesut peut accepter de rejoindre l'équipe londonienne quand il représentait, ce qui lui-même qualifiait comme, la meilleure équipe de monde. Incompréhensible. Enfin si, il y a des raisons forcément mais les Madridistas ne veulent pas savoir. La tristesse de l'annonce est trop importante pour tenter de comprendre ses explications, mais surtout pour les accepter.

Mesut, même si tu avais peur de ne pas avoir assez de temps de jeu pour prétendre à une place à la Coupe du Monde, tu aurais eu ta chance et tu aurais montré à tous les sceptiques que tu es assez fort pour Madrid. Même si Bale ou Isco sont venus rejoindre nos rangs, ta classe, ton génie, personne d'autre que toi ne l'a. Même si tu ne te trouvait pas assez en confiance avec Ancelotti, même si tu ne te sentais pas assez aimé par  tes supporters, tu aurais été là, à Madrid. Que veux-tu Mesut, Bernabeu est exigeant avec les gens qu'il aime et toi, il t'aime très fort. 

Tu illuminais Madrid, tu illuminais tes coéquipiers. Alors va montrer tes talents à Arsenal et même n'importe où dans le monde mais nous te demandons une seule chose, reviens. Car dans le football Mesut, il faut s'attendre à tout, mais nous attendons surtout, ton retour.

3 septembre 2013

Le lifting madrilène

castilla

C'est une nouvelle stratégie qu'ont instaurés Zidane, directeur sportif et Carlo Ancelotti nouvel entraineur madrilène, cette saison ; miser sur la jeunesse. Avec les arrivées successives de Carvajal et Isco 21 ans, Illara 23 ans, les montées de Morata, Jésé et Nacho de l'équipe réserve à l'équipe A, le Real commence peu à peu son rajeunissement. Souvent critiqué par les médias de ne pas assez faire jouer les joueurs formés à Madrid, comme pourrait le faire le grand rival Barcelone, le Real a décidé de changer la donne et ainsi donner plus de crédit aux jeunes en offrant une chance aux joueurs de la Castilla, centre de formation madrilène ou en achetant des espoirs du football mondial.

Cette idée avait déja vue le jour sous l'ère Mourinho puisque ce dernier avait permis à l'attaquant jugé le plus prometteur de la Castilla, Morata 20 ans , de se jauger dans le grand bain face à des petites équipes espagnoles comme le Rayo Vallecano contre lequel il a marqué un but, mais aussi de se tester dans des matchs pouvant être considérés sans enjeu en Liga. Alvaro Morata a ainsi délivré une passe décisive pour Benzema contre le Barça. Il y a eu Nacho aussi qui a su profiter des absences de Marcelo et Coentrao pour montrer au public que l'on peut compter sur lui, dans le couloir gauche voire même en défense centrale. Sans oublier Raphael Varane, évidemment, l'exemple type de la réussite. A 20 ans, il incarne l'avenir de la défense madrilène, mur impérial face aux meilleurs adversaires qui soient, lui qui s'est frotté aux plus grands attaquants du monde, Drogba ou Van Persie, et au plus petit aussi, avec Messi.

Cette stratégie donne cependant du fil à retordre à la jeunesse car il faut tout de même parvenir à déloger les joueurs déja en place. Difficile d'imaginer Jésé ou Morata à la place de Cristiano Ronaldo. Malgré tout, il y a des secteurs sur lesquels le Real peut nettement s'améliorer. Le poste d'arrière droit, celui d'Arbeloa, trop peu efficace, qui peut donner des espoirs aux nouveaux.

La tactique d'intégrer des jeunes joueurs permet aussi d'envoyer un signal fort à ceux qui se pensent indispensable et intouchable dans le onze titulaire. Il faut qu'ils restent concernés sous peine de se voir chipper leur place. Pepe ne dira pas le contraire. En effet, Varane en a profité à ses dépends et a su conquérir les Madridistas alors que le portugais était pourtant considéré comme l'un des meilleurs défenseur au monde. Il y avait aussi Mourinho, la saison passée, qui s'était appuyé sur Morata pour faire comprendre à Higuain et Benzema que leurs piètres performances à la pointe de l'attaque madrilène n'était pas digne de leur rendement.

Ces joueurs ont donc ouvert la voie et donnés quelques idées aux dirigeants madrilènes. Cette saison 2013-2014 démarre avec de plus en plus de jeunes, Carlito et son staff comptent sur leur fraicheur et leur volonté d'acquérir une place de titulaire pour bousculer la hiérarchie et pousser les habituels titulaires dans leurs retranchements.

Revers de la médaille, c'est une stratégie qui coûte chère, très chère pour le président Pérez, car pour acheter des grands espoirs il a dû débourser près de 68 millions d'euros avec Isco et Illara, respectivement 30 et 38 millions d'euros à eux deux. Et oui, pour dénicher de jeunes joueurs avec déja un peu d'experience en Liga voire à l'échelle européenne, il faut en payer le prix. Car le Real veut apprendre de ses erreurs. En effet, les prédécesseurs d'Ancelotti ne laissaient pas ou très peu de temps de s'intégrer, et ne donnaient pas l'opportunité à leurs jeunes de s'exprimer en équipe première. Ces joueurs  sont donc contraint de faire leur classe ailleurs. Les transferts de Soldado et Canales à Valence ou Granero à QPR  en témoigne. En voyant leurs pépites s'en aller pour d'autres écuries, le Real Madrid pouvait passer à coté de futur grand joueur comme Mata, élu meilleur joueur de Premier League à Chelsea, ou Negredo parti pour Manchester City. Le Real voit donc éclore ses joueurs, sur d'autres pelouses que celle de Santiago, un peu partout en Europe.

C'est une politique qui peut aussi avoir ses limites car être jeune peut être synonyme d'inexperience, point faible qui peut faire défaut au Real alors que le club cherche depuis de nombreuses années sa Decima. Et on voit mal aligner Morata ou Nacho en Ligue des Champions..

3 septembre 2013

Casillas, Lopez; Le choix royal

 

C'est LA concurrence au sein du club madrilène. Casillas Lopez, Lopez Casillas, deux grands gardiens qui seront mis en concurrence dès la saison prochaine.

 

L'un est le capitaine emblématique d'une Maison Blanche qui a peinée défensivement lors du dernier exercice 2012/2013. Remis en cause par José Mourinho, l'ex entraineur du Real Madrid, et en froid avec ce dernier pour avoir critiqué certains de ses choix, le gardien tenait sans doute un pouvoir trop important aux yeux du Special One sur l'équipe. Imposant dans le vestiaire, mais trop peu dans les airs, puisque le Real a concédé un nombre conséquent de buts, nottament sur coup de pied arrêté. Certe, le capitaine n'était pas aidé par une défense souvent naîve face aux adversaires espagnols mais les Madridistas ont pu voir une fébrilité rare chez Iker, qui ne les avait pas habitué à cela. Tous ces facteurs ont permis à Mou de profité de la grave blessure de la légende, Casillas, pour l'écarter définitivement du Onze titulaire du Real. En effet, malgré son retour anticipé, après 2 mois seulement d'une fracture à la main, San Iker n'a plus joué la moindre minute en blanc, et ce, malgré des matchs jugés sans enjeu en Liga.

 

La faute aussi, à un Diego Lopez, il faut le dire, en forme olympique. Acheté justement pour pallier à la longue absence de son coéquipier. Censé faire l'intérim du poste de gardien de but laisser vide par Iker, Diego a tout simplement brillé sur sa ligne, et pas contre n'importe qui. Manchester United, Barcelone ou Galatasaray en ont fait les frais. Sir Alex, l'ex entraineur de United en a même fait l'éloge, aux dépends de San Iker, " Lopez a fait des arrêts que Casillas n'aurait jamais su faire." Diego  s'est révélé aux yeux du monde entier par ses prouesses et ses arrêts de très grande classe. Il est parvenu à montré toute sa splendeur, qui passait inaperçue jusque là. Inconnu du grand public avant sa signature au Real, lui qui a passé la quasi totalité de sa carrière dans l'ombre du géant Casillas. Eternel doublure de ce dernier depuis leur jeunesse et la Castilla, centre de formation madrilène. A l'époque Diego s'était fait une raison. Il a donc rejoint d'autres clubs, Villareal ou Seville. Mais c'est bien ce Diego qui du haut de son mètre 96 est parvenu, des années après, à pousser l'éternel numéro un sur le banc des remplaçants.

 

Alors, même si par la suite, Iker Casillas fera taire toutes les critiques durant la Coupe des Confédérations après des arrêts spectaculaires mais surtout déterminants pour la Roja, le capitaine devra compter lors de son retour à l'entrainement, sur un obstacle de taille, qui s'appelle Diego Lopez.

 

Souhaitons alors bonne chance à Carlo Ancelotti et son staff pour devoir faire un choix entre les deux géants, car la décision de faire jouer l'un de nos deux joyaux divise même au sein des supporters madrilène. En faire jouer un, c'est mettre un phénomène sur le banc.

 

Quoi qu'il en soit, et quelque soit le choix de Carlito, la garantie est que la cage madrilène sera fortement bien verouillé à quiconque voudra la défier.

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